10 septembre 2007
Zain
Galopant vigoureusement dans le vent
Face monstrueuse dans l'ombre
Huant dans la plaine sombre,
Sa toison funèbre flotte vivement.
Le temps se fige et retient son souffle
Ses narines par la brisse sont givrées
Ses yeux sont brisées et glaçès.
Ténèbreux dans la nuit noire,
Tel une pierre il se laisse choir
Pour tombe la fraiche terre
Le poitrail ensanglanté ouvert.
De sa musculature ferme il lève son sabot
Lâchant ses dernières bouffées d'air chaud.
Puis plus un bruit, tout le monde s'est tu
Un silence morne, pessant
S'abat sur la vallée terni de sang
Où dort le cheval abattu.
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