Puis je encore...
Puis je encore croire en l’avenir
Alors que je suis si vide.
Puis je encore dire que je vis
Alors que je n’ai plus de désir.
Chaque seconde est une douce douleur
Chaque minute est un pas dans les décombes
Chaque heure creuse un peu plus ma tombe
Chaque jours est parsemé d’invisibles pleurs.
Puis je croire en l’amour, l’idylle
Quand il n’y a plus d’espoir. Vie futile.
Puis je encore croire en demain
Quand le doute est mien.
Je ne suis rien et ne croit plus en rien
Je ne sais plus avancer mais reculer en vain
Je ne sais plus sourire ni aimer mon prochain
Je ne sais plus vivre et ne vois plus qu’une fin.
Puis je croire en mes rêves
Alors qu’ils sont si loin
Puis je croire en la vie si brève
Alors que je n’ai plus faim.
Puis je renaître dans ses mains
Alors que je ne suis qu’un vent oublié
Puis je me blottir en lui sans fin
Quand je ne suis plus capable d’aimer.
Que puis je encore faire
Quand la tête encore pleine de rêves d’hier
Avancer, reculer, ne rien faire
Est un supplice qui se répète sans fin.